Notre ville de Kolomna en hiver.
La Noël, chez nous, elle vient de loin et s’approche tout doucement. Auparavant, on a six semaines de maigre, à ne manger que du poisson.
Une semaine avant Noël, sur les places et les marchés, une forêt de sapin. Et quel sapin ! C’est que la Russie n’en manque pas ! Notre sapin à nous ... suffit qu’il se réchauffe, qu’il déploie ses bras, et c’est un bosquet à lui seul. Mais il faut remarquer que la coutume de sapin de Noël n’est pas attestée en milieu villageois russe. Cette coutume est chez nous en emprunt germanique, elle n’a pas de valeur rituelle et n’a jamais été répandue qu’en milieu urbain.
Il y a cent ans, la veille, et parfois le jour de Noël, on chantait des chansons appelées koliadki. L’exécution des koliadki avait lieu à des circonstances bien précises : il s’agissait de jeunes qui se réunissaient en bandes joyeuses et qui allaient faire le tour des isbas en chantant ces chansons :
La Noël, chez nous, elle vient de loin et s’approche tout doucement. Auparavant, on a six semaines de maigre, à ne manger que du poisson.
Une semaine avant Noël, sur les places et les marchés, une forêt de sapin. Et quel sapin ! C’est que la Russie n’en manque pas ! Notre sapin à nous ... suffit qu’il se réchauffe, qu’il déploie ses bras, et c’est un bosquet à lui seul. Mais il faut remarquer que la coutume de sapin de Noël n’est pas attestée en milieu villageois russe. Cette coutume est chez nous en emprunt germanique, elle n’a pas de valeur rituelle et n’a jamais été répandue qu’en milieu urbain.
Il y a cent ans, la veille, et parfois le jour de Noël, on chantait des chansons appelées koliadki. L’exécution des koliadki avait lieu à des circonstances bien précises : il s’agissait de jeunes qui se réunissaient en bandes joyeuses et qui allaient faire le tour des isbas en chantant ces chansons :
La Koliada est née
A la veille de Noël
Notre Koliada
N’est pas malhonnête
A la porte ne va quêter,
A la fenêtre sait s’arrêter.
A la veille de Noël
Notre Koliada
N’est pas malhonnête
A la porte ne va quêter,
A la fenêtre sait s’arrêter.
Les habitants de chaque maison les récompensaient en friandises. Les jeunes se partageaient les cadeaux ainsi obtenus.
Le jour de Sotchelnik, la veille de Noël, on ne mangeait rien, souvent, jusqu’à la première étoile. On préparait koutia, une bouillie de forment au miel, et un sirop de pruneaux, de poires, de pêches séchées. On posait le tout sous les icônes, sur un peu de paille. Pourquoi ? C’est l’offrande au Petit Jésus ... Un peu ... comme s’Il était couché sur la paille de la crèche.
Elle vint, la messe de minuit. Les clochers des églises sonnent. Carillon de rêve, carillon - miracle, carillon - vision, qui chante la gloire du Seigneur au plus haut des Cieux ... C’est Noël !
Quand on ressort de l’église, tout à changé. Une autre neige, une neige sainte. Les étoiles aussi sont saintes, des étoiles de Noël. Alors, on se contente de les contempler encore et encore, en pensant : « Les mages cheminent avec l’Etoile ! »
Aujourd’hui, on fête en Russie plus le Nouvel An que Noël. C’est le Jour de l’An que les enfants russes reçoivent des cadeaux soigneusement posés devant le cheminer. Dans tous les foyers russes l’arbre de Noël règne en maître. Sous cet arbre il y a toujours les bottes en feutre (appelées valenki) que les enfant posent avant d’aller au lit.
Le Père Noël en Russe est différent du Père Noël français. Il s’appelle le Grand-père Gèle et voyage accompagné de sa petite fille faite de neige.
PS Chers amis, nous avons glissé une fausse information dans notre texte. Avez-vous devinez laquelle ?
Au plaisir de vous lire sur le Net …
Le jour de Sotchelnik, la veille de Noël, on ne mangeait rien, souvent, jusqu’à la première étoile. On préparait koutia, une bouillie de forment au miel, et un sirop de pruneaux, de poires, de pêches séchées. On posait le tout sous les icônes, sur un peu de paille. Pourquoi ? C’est l’offrande au Petit Jésus ... Un peu ... comme s’Il était couché sur la paille de la crèche.
Elle vint, la messe de minuit. Les clochers des églises sonnent. Carillon de rêve, carillon - miracle, carillon - vision, qui chante la gloire du Seigneur au plus haut des Cieux ... C’est Noël !
Quand on ressort de l’église, tout à changé. Une autre neige, une neige sainte. Les étoiles aussi sont saintes, des étoiles de Noël. Alors, on se contente de les contempler encore et encore, en pensant : « Les mages cheminent avec l’Etoile ! »
Aujourd’hui, on fête en Russie plus le Nouvel An que Noël. C’est le Jour de l’An que les enfants russes reçoivent des cadeaux soigneusement posés devant le cheminer. Dans tous les foyers russes l’arbre de Noël règne en maître. Sous cet arbre il y a toujours les bottes en feutre (appelées valenki) que les enfant posent avant d’aller au lit.
Le Père Noël en Russe est différent du Père Noël français. Il s’appelle le Grand-père Gèle et voyage accompagné de sa petite fille faite de neige.
PS Chers amis, nous avons glissé une fausse information dans notre texte. Avez-vous devinez laquelle ?
Au plaisir de vous lire sur le Net …
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